Ces derniers jours, la presse occidentale a été unanime à annoncer, avec des variantes minimes, l’information suivante : « Vladimir Poutine a reçu Evgueni Prigojine au Kremlin le 29 juin, peu de temps après la mutinerie manquée. Qu’est-ce que cela cache ? » À partir de là, une logorrhée de spéculations oiseuses, d’hypothèses débiles et d’affirmations péremptoires étayées par du vent s’est déversée de la bouche des habituels généraux de plateau et spécialistes qui connaissent les circonvolutions du cerveau du président russe mieux que leur propre poche.